Avec notre correspondant à Washington, Jean-Louis Pourtet
La secrétaire d’Etat américaine qui, au cours des quatre dernières années, a sillonné le monde au rythme de deux voyages par mois, n’a jamais été malade. Elle n’a pu toutefois échapper cette fois à un virus qui a aussi frappé plusieurs de ses collaborateurs qui l’ont accompagnée en Europe.
Souffrant de déshydratation, elle s’est évanouie et a subi une commotion cérébrale. «Elle récupère chez elle et sera suivie régulièrement par ses médecins» a déclaré son porte-parole, précisant qu’elle continuerait de travailler depuis sa résidence et qu’elle espérait retourner rapidement à son bureau.
Ce virus l’avait empêchée de se rendre mercredi au Maroc pour participer à une conférence des amis de la Syrie. Les Etats-Unis y avaient annoncé qu’ils reconnaissaient la coalition des groupes d’opposition.
Sa maladie évitera au moins à Hillary Clinton d’avoir à déposer le jeudi 20 décembre devant le Congrès qui souhaitait l’entendre sur l’attentat de Benghazi, qui a coûté la vie à l’ambassadeur américain Christopher Stevens. La façon dont la crise a été gérée est une source d’embarras pour l’administration Obama qui a fourni une explication assez confuse de ce qui s’était passé et s’est vue accuser par les républicains d’avoir menti aux Américains.