Version Final, journal de la grande ville pétrolière de Maracaïbo, acquise à l'opposition, est presque triomphaliste et annonce en Une les chiffres du tout dernier sondage, publié hier : « Chez les jeunes, Capriles remporterait le scrutin avec 56,3 % contre 37,7 % pour Hugo Chavez. Les femmes, elles, seraient 50,1 % à voter pour le candidat de l'opposition et 44,8 % pour le président sortant ».
« Cette étude a été effectuée entre le 7 et le 18 septembre par l'institut de sondage Consultores 21 dont les enquêtes d'opinion se sont avérées les plus fiables durant toutes les dernières élections », explique encore Version Final qui conclut : « Selon ce nouveau sondage, Henrique Capriles remporterait le scrutin du 7 octobre avec 3 points d'avance sur Hugo Chavez ».
Des chiffres qui semblent ne pas affecter la confiance d'Hugo Chavez. C'est ce que souligne TalCual aujourd'hui. « Le président sortant a une nouvelle fois refusé un débat public avec son rival Henrique Capriles, en assurant que lui, Hugo Chavez était déjà assuré de remporter l'élection présidentielle », écrit le journal qui poursuit: « Chavez voit en la demande insistante de Capriles d'organiser un débat, un 'acte désespéré'. Fidèle à son franc-parler aussi légendaire que critiqué, le président sortant a refusé de débattre avec son rival, qu'il a qualifié d''analphabète politique' », explique TalCual
39 000 soldats de l'armée nationale vénézuélienne vont assurer la sécurité dans les bureaux de vote. Le chef d'état major a tenu à rassurer les électeurs. « Il n'y a pas de plan secret », a déclaré Wilmer Barrientos lors d'une réunion de l'armée qui s'est tenue hier, à Caracas. Des propos qui font aujourd'hui la Une de 2001. Selon le journal, les équipes de campagne d'Hugo Chavez et d'Henrique Capriles ont assuré vouloir respecter le résultat des urnes, le 7 octobre prochain. Malgré cette bonne volonté affichée des deux camps, l'armée reste sur ses gardes, explique le journal. « Les soldats vont réagir avec détermination contre chaque acte de violence ».
Campagne présidentielle américaine : quelles relations entre les Etats-Unis et le reste du monde ?
Un nouveau thème s’est invité ces derniers jours dans la campagne présidentielle américaine avec cette question : quelles relations les Etats-Unis devraient-ils entretenir avec le reste du monde ?
Concernant ce sujet, les deux candidats ont des approches diamétralement opposées. « Mitt Romney et Barack Obama sont d'accord sur un point : les valeurs politiques et économiques des Etats-Unis devraient triompher dans le monde », écrit le Washington Post. « La question est de savoir comment notre nation, surendettée comme elle est, fatiguée après plus d'une décennie de guerre, peut convaincre d'autres nations d'adhérer aux valeurs américaines ».
Selon le journal, le candidat républicain a une approche bien plus musclée que son rival démocrate. « Pour Mitt Romney, il faudrait récompenser les alliés traditionnels, comme Isräel, et punir des nations dites difficiles, plutôt que de dialoguer avec elles. Le candidat républicain étudie sérieusement la possibilité d'une confrontation militaire avec l'Iran ».
A cette stratégie, Barack Obama préfère le dialogue. Ou, comme le souligne le Washington Post, « la diplomatie et le partenariat restent les mots d'ordre de Barack Obama. Une approche qu'il utilise aussi bien pour promouvoir la coopération dans le monde que pour gérer les adversaires, tel que l'Iran ». Et le Washington Post de conclure: « Pendant son premier mandat, Barack Obama a tout fait pour rompre avec la stratégie œil pour œil, dent pour dent de George w. Bush. En cas de victoire de Mitt Romney, la voix des Etats-Unis dans le monde risque de se durcir à nouveau ».