Avec notre correspondant à Washington, Jean-Louis Pourtet
La situation semblait stabilisée en fin d’après-midi. Toutes les personnes qui étaient à l’intérieur, en majorité des femmes et des enfants, ont pu quitter le temple et la police effectuait des recherches dans le parking pour s’assurer que d’autres tireurs ne s’y cachaient pas.
Mais les autorités pensent qu’il n’y avait qu’un seul tireur. Il a été abattu par un policier qui a été grièvement blessé lors de l’échange de tirs et qui est maintenant soigné dans un hôpital en même temps que trois autres membres du temple, tous dans un état critique. Le président Obama a été tenu au courant de l’évolution de la situation.
La communauté américaine des sikhs a été bouleversée par l’attaque contre un de ses temples. « Si c’est un crime de haine, qu’avons-nous fait de mal ? », a demandé un des 400 membres de la congrégation. Comme l’a expliqué sur CNN le président de l’association des sikhs d’Atlanta, « nous respectons toutes les religions et nous prêchons l’humilité et la paix ».
La crainte des sikhs, c’est que leur religion ait été confondue avec celle de l’islam, ce qu’elle n’est pas. Mais pour le moment, la motivation du ou des tireurs, reste du domaine de la spéculation.