Avec nos envoyés spéciaux à Rio de Janeiro,
C’est dans une ville placée sous haute protection militaire et policière et sous un ciel pluvieux, que sont arrivés mercredi matin les chefs d’Etat et de gouvernement de la plupart des pays du monde pour assister pendant trois jours au sommet des Nations unies sur le développement durable.
C’est à une quarantaine de kilomètres du centre de Rio, dans l’imposant centre de conférences de Rio centro que le secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon, la présidente du Brésil Dilma Roussef et Sha Zukang, le secrétaire général de la conférence, ont accueilli les participants et ont déclaré ouverts les ultimes travaux de ce sommet de Rio + 20. Un sommet désormais sans grande surprise où les chefs d’Etat et de gouvernement vont devoir adopter un texte qui a été préparé par les diplomates et qui a été finalisé in extremis mercredi soir, avant l’entrée en scène des politiques.
Un texte vivement critiqué par ceux qui espéraient un document fort et contraignant, qui est le résultat de la stratégie brésilienne durant les négociations préparatoires et qui a consisté à expurger du texte tout ce qui pouvait être à l’origine de conflit pour obtenir la plus large adhésion.
Les critiques viennent notamment des ONG qui ont manifesté à Rio ce mercredi, sous la pluie.
D'autres acteurs du développement durable sont plus nuancés dans leur appréciation du document final et des conclusions à venir de la conférence.