Avec notre correspondant à Washington, Raphaël Reynes
Il a remporté le Tour de France sept fois d’affilée, de 1999 à 2005. Mais mercredi, l’agence américaine antidopage a accusé Lance Armstrong d’avoir triché de 1996 à 2011, soit sur la quasi-totalité de sa carrière.
Dans la lettre envoyée au coureur et à cinq de ses collaborateurs, l’institution affirme être en possession de témoignages d’anciens coéquipiers. Des collègues qui affirment qu’Armstrong a eu recours à l’EPO, aux transfusions sanguines, à la testostérone et à la cortisone. Tout cela entre 1998 et 2005. Mais dès 1996, affirme l’agence, le « Boss » aurait eu recours à l’EPO, à la testostérone et à l’hormone de croissance.
Le laboratoire antidopage de Lausanne aurait par ailleurs eu des doutes sur un échantillon d’urine de Lance Armstrong sur le Tour de Suisse 2011. Mais le contrôle avait été étouffé, affirment là encore, d’anciens coéquipiers.
Ce n’est pas la première fois que Lance Armstrong est accusé d’avoir triché. Jusqu’à présent, le Texan n’a jamais été officiellement convaincu de dopage, et n’a jamais été sanctionné. Lance Armstrong a déclaré sur son site internet que l’Agence américaine antidopage tentait de lui « voler ses sept victoires au Tour de France ».