Avec notre correspondant à New York, Karim Lebhour
Dans l’Etat de New York, de simples aveux ne sont pas suffisants pour condamner un suspect. La police tente donc de recouper avec des preuves la confession de Pedro Hernandez pour le meurtre du petit Etan. Mais 33 ans après les faits, les éléments matériels sont bien maigres.
Les chances de retrouver le corps du garçon de 6 ans, que le l’homme dit avoir jeté dans une poubelle sont quasi inexistantes. La cave de l’épicerie où le petit Etan aurait été étranglé est aujourd’hui un magasin de lunettes. Beaucoup de témoins potentiels ont disparu. Les enquêteurs comptent surtout sur les proches de Pedro Hernandez à qui il dit avoir confié son geste et qui ont jusqu’ici gardé le silence. Des éléments fragiles.
Cet homme de 51 ans qui avait 18 ans au moment des faits est décrit comme psychologiquement instable. Les enquêteurs n’excluent pas la possibilité qu’il se soit accusé à tort de ce crime. Il est aujourd’hui sous surveillance anti-suicide.