Sur Twitter, les #FF du vendredi peuvent être sexy

Le vendredi, Twitter s’adonne aux #FF (Follow Friday) en guise de remerciement à ses abonnés. Surfant sur la même vague, Playboy, avec un hashtag similaire #friskyfriday, a mis en scène ses sexys playmates et a institué un nouveau phénomène. Décryptage…

Pour les utilisateurs de Twitter, la journée du vendredi est souvent consacrée à faire des #FF. L’hashtag FF veut dire Follow Friday, en français on pourrait dire le vendredi des abonnés, la journée de ceux qu’on suit.

C’est une journée durant laquelle les utilisateurs de Twitter remercient leur réseau du moins leurs meilleures sources d’informations. C’est un moyen de renvoyer l’ascenseur et de participer à la renommée des plus influents ou injustement méconnus du site de microblogging.

Le #FF représente ainsi un très bon outil de découverte de nouvelles personnes à suivre, s’il est bien utilisé. Sinon, il peut s’avérer parfois un brin fastidieux, souvent très corporate (on remercie nos gentils collègues), voire un peu gnangnan… D’ailleurs, en France, le réflexe du #FF a beaucoup de peine à prendre (voir encadré plus bas).

A en faire rougir l’application de photos Instagram

Un #FF qui a cartonné et accru du même coup de 300% la présence d’un compte sur Twitter en 2011, provient d’une idée d’Allie Sullivan, social manager chez Playboy. Une invention à en faire rougir l’application de photos Instagram car il s’agit d’utiliser les playmates du magazine bien connu et de les faire participer aux réseaux sociaux en images.

La première à poster sa photo fut Shera Bechard, miss novembre 2010 (ça pose de suite une personnalité…), qui posta une photo sexy d’elle-même chaque vendredi à la fin de l’année 2010 avec l’hashtag #friskyfriday, en français : les frissons du vendredi, un froid délicieux venu de PlayBoy

Médias sociaux + filles sexy + persévérance = audimat

Pour Allie Sullivan « l’hashtag #friskyfriday était aussi un excellent moyen de surveiller la diffusion des photos », et de faire de la curation, car non seulement 120 playmates officielles de Playboy ont très vite participé aux réjouissances du vendredi, mais de jeunes amatrices s’adonnèrent de suite à la mode du cliché Instagram sans un gramme de trop. (tout est expliqué dans l’encadré ci-dessous, un encadré à lire sous contrôle parental).

Allie Sullivan a mis à jour un calcul parfait en additionnant : des médias sociaux (Twitter, Storify, Pinterest) + des filles sexy + pas mal de persévérance = audimat. Allie Sullivan détaille alors : il y a 50 000 mentions de #friskyfriday sur Twitter et 350 000 clics sur les RT de Playboy. La présence sur Twitter du compte de Playboy a cru de 300% en 2011 ! On est en droit de se demander si Scarlett Johansson ne jouait pas à #FriskyFriday avant de se faire voler ses photos.

Alors quand par moment le fastidieux #FF du vendredi s’apparente parfois à un moribond « c’est lundi, c’est ravioli ! », #friskyfriday devient l’hashtag qui réveille les vendredis…

 

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