MegaUpload fermé, Nicolas Sarkozy satisfait

Aux États-Unis, le site MegaUpload, le 13e site le plus visité au monde, célèbre pour son offre de solution de téléchargement de fichiers, vient d’être fermé. Quatre responsables du site basé à Hong Kong ont été interpellés en Nouvelle-Zélande sur la base de mandats d'arrêt délivrés par les Etats-Unis. En France, l'Élysée a salué cette mesure.

La Justice américaine, qui estime que Kim Dotcom, le fondateur de la société MegaUpload aurait engrangé plus de 175 millions de dollars, et provoqué plus de 500 millions de dollars de manque à gagner, a décidé de lancer une procédure criminelle, au motif de favoriser les infractions aux droits d’auteurs . En attendant la décision de justice, le site n’est pour l’instant plus accessible.

Une vingtaine de noms de domaines affiliés à MegaUpload.com ont été fermés par la justice américaine, qui a également saisi 50 millions de dollars d'avoirs de la plateforme et lancé des poursuites contre sept responsables du site, parmi lesquels figurent les quatre personnes arrêtées en Nouvelle-Zélande.

La fermeture de MegaUpload a été suivie de représailles, le collectif de pirates Anonymous a annoncé sur Twitter avoir mis hors service les sites du FBI, du ministère américain de la Justice, de la maison de disques Universal Music et de l'association professionnelle du disque RIAA, une attaque qui a eu lieu 15 minutes après la fermeture de Megaupload. Egalement touché le site de la Haute autorité chargée de lutter contre le téléchargement illégal en France Hadopi.fr. Des représailles réussies puisque les sites étaient et sont encore pour certains, inaccessibles.

Sur Twitter également court la rumeur d'un nouveau site MegaUpload et une adresse IP circule, présentée ainsi. « Nous n'avons pas de nom de domaine pour l'instant. Seulement une adresse IP. C'est le nouveau site Megaupload ! Nous travaillons pour être pleinement de retour ».

Nicolas Sarkozy se félicite

La présidence de la République française a rapidement salué, dans la nuit de jeudi à vendredi, la fermeture du site Megaupload par les autorités américaines.

Selon un communiqué de l’Elysée « La mise à disposition illégale, par ce service, d'œuvres protégées par le droit d'auteur, permettait à ses promoteurs de réaliser des profits criminels sous la forme de recettes publicitaires ou d'abonnements de ses usagers ». 

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