Avec notre correspondant à Washington, Raphaël Reynes
Le jardin des roses, à la Maison Blanche, c'est la scène que choisissent en général les présidents américains lorsqu'ils souhaitent convaincre leur opinion publique. C'est là que Barack Obama est apparu, le 12 septembre 2011 en fin de matinée, entouré de pompiers, de policiers, d'enseignants et d'ouvriers. Autant de professions qui bénéficieront de son plan, assure le président américain.
Un plan dont Barack Obama brandissait une copie et qu'il a donc envoyé au Congrès dès lundi, en remettant, au passage, un petit coup de pression sur ses adversaires :
« C'est un projet de loi qui est basé sur des idées tant de démocrates que de républicains. C'est un projet de loi que le Congrès doit adopter. Pas de petits jeux. Pas de politique politicienne. Pas de retard ».
Et si les républicains n'adoptent que des parties de son projet, Barack Obama assure qu'il les promulguera, qu'il n'y opposera pas son veto. « Mais je leur dirai donnez moi le reste », ajoute le président américain.