Avec notre corrrespondant à Washington, Jean-Louis Pourtet
Rick Perry, 61 ans, un physique de joueur de football américain, a commencé par rappeler ses humbles origines de fils de fermiers au Texas, son service dans l’armée de l’air, sa réussite politique: gouverneur trois fois réélu depuis qu’il a succédé à George Bush en 2 000.
Son Etat, souligne-t-il avec fierté, a crée 40% des emplois nouveaux depuis 2008. Il s’est ensuite lancé dans une violente critique de la politique économique de Barack Obama. Jugeant qu’il était temps de remplacer l’actuel locataire de la Maison Blanche, il a alors fait son annonce officielle :
« Il est temps que l’Amérique fonctionne à nouveau et c’est pourquoi avec le soutien de ma famille et une foi inébranlable dans les vertus de l’Amérique, je déclare aujourd’hui devant vous que je suis candidat à la présidence des Etats-Unis ».
Perry, très populaire auprès des Tea Party et des évangéliques, constitue une menace pour tous ses rivaux républicains; il a presque déjà rattrapé le favori actuel Mitt Romney, et pourrait stopper l’ascension de Michele Bachman, nouvelle diva de l’extrême-droite qui vient de remporter le vote-test de samedi dans l’Iowa.