Volcan chilien: l’état d’alerte demeure dans la Patagonie

Les deux aéroports de Buenos-Aires ont été rouverts ce week-end. Ils avaient été fermés en raison de la présence de cendres provenant de l’éruption d’un volcan situé dans le sud chilien, à 1 700 km de la capitale argentine. Mais l’état d’alerte demeure dans la Patagonie, où l’activité économique est paralysée.

Avec notre correspondant à Buenos-Aires, Jean-Louis Buchet

La reprise du trafic aérien à Buenos-Aires ne concerne pas les vols vers le sud du pays. Les principaux aéroports des provinces de Neuquén et de Río Negro, en Patagonie, demeurent fermés pour cause de nuage volcanique.

C’est dans cette région, la plus proche du volcan chilien Puyehue, que les conséquences de l’éruption sont le plus graves. Dans une vaste zone de la steppe patagonienne on vit un véritable désastre économique et humain.

L’accumulation de cendres empêche la circulation terrestre et retarde l’arrivée de produits alimentaires, d’eau minérale et de foin pour les moutons. Les éleveurs craignent de perdre leurs bêtes en raison du manque de pâturages. Sont également en crise les centres touristiques andins, en particulier Bariloche.

Si les pluies ont nettoyé le ciel, les cendres volcaniques se sont transformées en une sorte de boue difficile à dégager. En dépit des efforts des autorités et des habitants, si les vents ne changent pas de direction, le début de la saison de ski, qui démarre avec l’arrivée de l’hiver, le 20 juin, sera menacé.

D’ores et déjà, de nombreux touristes, argentins et étrangers, ont annulé leurs réservations.

Partager :