Une question pour Barack Obama ? Yes you can, sur Facebook

Adepte des réseaux sociaux, le président des Etats-Unis va profiter d’une visite au siège de Facebook en Californie ce mercredi 20 avril pour engager la conversation sur ce site internet. Il répondra en direct aux questions des fans de sa page officielle et à tous ceux qui souhaitent l’interroger sur son programme.

Poser une question au président des Etats-Unis, oui vous le pouvez par l’intermédiaire de Facebook (Yes we can ! fut le slogan de la campagne victorieuse de Barack Obama en 2008, ndlr). Le président des Etats-Unis, avec plus de 19 millions de fans sur sa page Facebook, va une nouvelle fois profiter de la force de frappe du réseau social fondé par Mark Zuckerberg. Comme il l’avait fait avec succès lors de sa première élection, Barack Obama continue de solliciter le réseau, cette fois-ci pour répondre aux questions des internautes et engager des échanges.

La séance de questions-réponses, retransmise sur internet à partir de 13h45 (20h45 heure française), se déroulera dans les locaux de Palo Alto près de San Francisco, en compagnie de Mark Zuckerberg. Elle se déroulera en live et en diffusion continue sur Facebook. Pour poser sa question à Barack Obama, il suffit d'être fan de la page officielle du président et de venir ensuite poser la question sur le mur de son profil. On peut également le faire par simple mail sur le site officiel de la Maison Blanche.

 

Le sujet de ce Town Hall Meeting (séance de discussion ouverte, sorte de démocratie participative à l’américaine, ndlr) : la stratégie pour maîtriser le déficit budgétaire et réduire la dette. Avec comme slogan « responsabilité partagée, sacrifices partagés », le président réclame ainsi de « petits sacrifices » aux contribuables les plus fortunés, tout en jurant qu'il ne veut pas « punir le succès ». Il a d'ailleurs cité Facebook comme un exemple d'innovation et d'esprit d'entreprise américains dans son discours sur l'état de l'Union fin janvier.

La campagne victorieuse de Barack Obama pour son élection en 2008 avait été marquée par son utilisation des outils internet, et des réseaux sociaux en particulier. Poursuivant dans cette veine anti-institutionnelle, le président des Etats-Unis a déjà annoncé sa candidature en 2012 notamment via Twitter et Facebook. Ce débat sur Facebook prolonge cette démarche du buzz appliqué au monde politique.

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