Avec notre correspondant à Washington, Jean-Louis Pourtet
C’est le nouveau défi d’une super-star du petit écran qui n’a plus grand-chose à prouver. Cette ancienne présentatrice afro-américaine d’une station de Baltimore a bâti un empire : émissions à la télévision et à la radio, films, divers magazines dont le mensuel « O » qui tire à 2,5 millions d’exemplaires, une fondation.
Sa fortune est évaluée à plus de deux milliards de dollars. Elle est devenue une institution, honorée récemment au Centre Kennedy aux côtés de Paul McCartney.
En 2007, elle a expliqué sur CNN, pourquoi pour la première fois, elle avait décidé de soutenir un candidat à la présidence, Barack Obama :
« Je le connais personnellement. Je pense que c’est un homme qui a des convictions et qui a prouvé qu’il y était attaché. J’ai estimé que cela valait la peine que je me batte pour lui. Je ne l’ai jamais fait dans le passé car je n’avais jamais connu suffisamment quelqu’un avant pour pouvoir dire : ”Je crois en cette personne”.»
En dépit de sa popularité, le succès de sa chaîne qui débute officiellement le 3 janvier n’est pas garanti. Oprah Winfrey, en effet, n’apparaitra que deux ou trois fois par semaine sur son réseau. Cela sera-t-il suffisant, demandent les experts des médias, pour satisfaire ses millions de fans ? C’est la prochaine histoire d’« O »…