Avec notre correspondant à Washington, Raphaël Reynes
En déplacement en Caroline du Nord, ce lundi, Barack Obama avait reconnu qu'il « n'obtiendrait pas 100% » de ce qu'il souhaitait.
Un discours qui laissait présager un important compromis de la part du président américain. Un discours immédiatement analysé par certains de ses partisans comme une capitulation. De quoi agacer le représentant de New York... le démocrate Anthony Weiner : «Je veux qu'il réussisse. Je veux lui montrer la voie pour y parvenir, et ce qu'il doit comprendre, c'est que s'il livre ce combat, il le remportera. Il peut changer la donne s'il s'en donne la peine ».
Un combat que Barack Obama n'a pas souhaité prolonger. En annonçant l'accord trouvé avec les Républicains, le président américain s'est adressé à ses alliés. autant qu'à ses adversaires : «Je sais qu'il y a des gens au sein de mon parti, et dans l'autre parti qui préféreraient prolonger la bataille, quitte à ne jamais parvenir à un compromis. Mais je ne laisserai pas des familles à travers tout le pays devenir les victimes collatérales d'un conflit politique à Washington ».
Et la situation de Barack Obama risque de s'aggraver dans moins de trois semaines lorsque le nouveau Congrès prendra ses fonctions, et que la Chambre des représentants sera entre les mains du camp républicain.