Au Pérou, la gifle présidentielle crée l'agitation

La polémique enfle au Pérou où la classe politique et la presse ne parlent plus que de la gifle du président Alan Garcia. Le chef de l'Etat est en effet accusé d'avoir giflé un homme qui l'avait insulté. Le président dément tout en expliquant qu'on ne peut pas injurier un homme politique sans conséquences...  

L'incident s'est déroulé le week-end dernier à la sortie d'un hôpital où le chef de l'Etat venait d'achever une visite privée. En sortant de l'ascenseur, Richard Galvez, un jeune homme de 27 ans qui travaille comme bénévole dans l'établissement, reconnaît le président et lui crie : « corrupto » corrumpu... Alan Garcia se retourne et demande : « qui a dit ça ? ». Richard Galvez ne se démonte pas et répond, « c'est moi ! ».

Le président péruvien l'aurait alors giflé ; la victime assure qu'elle a ensuite été frappée par les gardes du corps du chef de l'Etat. Dans un premier temps, Alan Garcia a nié toute confrontation. Il a ensuite concédé avoir répondu à l'insulte par un tonitruant « va te faire voir » mais assure qu'il n'a frappé personne.

Le président péruvien se dit par ailleurs indigné par cette polémique et ajoute : « Personne n'a le droit de me manquer de respect ». Le problème c'est que ce n'est pas la première fois qu'Alan Garcia perd le contrôle de ses nerfs. En 2004, au cours d'une manifestation, il avait donné un coup de pied à un homme qui était passé devant lui, dans le cortège. L'homme s'était avéré être un handicapé mental...

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