Avec notre envoyée spéciale à San Jose, Claire Martin
Tous attendent qu’ils sortent. Les trois premiers mineurs vont quitter l’hôpital de Copiapo pour rejoindre leur famille. Les journalistes du monde entier s’agglutinent aux quatre sorties de l’hôpital. Mauricio Castillo travaille pour la seule chaîne de télévision de Copiapo, Holvoet :
« J’aimerais que les mineurs donnent leurs premières interviews à des programmes chiliens, pour que tous les chiliens puissent connaître ce qu’ils ont vécu sous la terre. Qu'ils n'aillent pas les donner à d’autres pays ».
75 000 dollars pour une interview
Nous sommes ceux qui se sont préoccupés, qui avons pleuré chez nous au moment où ils ont été piégés et qu’on pensait qu’ils étaient morts. Et après lorsqu’ils les ont sauvé, je crois que tous les Chiliens, tout le monde a pleuré ».
Un journal allemand a offert 75 000 dollars pour une interview. D’autres, 30 000 dollars. Des tarifs prohibitifs pour les télévisions chiliennes. Il est fort possible que les premières interviews aient lieu sur des plateaux étrangers. Le Chili qui attend de rencontrer les trente-trois mineurs pour lesquels il a tant souffert risque d’être déçu.