Avec notre envoyée spéciale à San Jose, Claire Martin
C’est l’allégresse qui domine dans le campement de l’espoir comme les familles l’ont appelé. Après 69 jours, leurs proches remontent. Ils leur reviennent des entrailles de la terre, avec une tranquilité et un bonheur impressionnant. Les ministres, les secouristes, le président de la République, la Première dame du Chili, tous pleurent et rient tout autant. Dans le campement, les familles regardent l’écran géant avec bonheur et nervosité.
«Je suis heureuse, heureuse parce que c’est comme ça que je vais recevoir mon fils aussi, quand ce sera mon tour, parce que c’est le numéro 28. C’est Richard Villaroël. Je suis Antonia Villaroël, sa maman. Et elle, c’est sa petite sœur, elle va aller le recevoir aussi. C’est lui qui a demandé qu’elle vienne le recevoir avec moi».
«Je m’appelle Antonia Ramirez, je suis heureuse parce que je vois que mon frère va bientôt sortir». « Quand il va sortir, je vais l’embrasser, je vais lui dire combien je l’aime, c’est un bon fils», ajoute la mère.
Une vive émotion qui tranche avec la tranquilité des mineurs qui continuent à attendre dans le tunnel. En caleçons longs blancs, ce sont eux-même qui préparent le mineur qui remonte, lui attachant son harnais, laissant au secouriste la seule tâche de refermer la porte de la nacelle.