Mexique : le glissement de terrain moins meurtrier que prévu

Le Mexique respire un peu mieux ce mercredi 29 septembre 2010. Le glissement de terrain survenu la veille dans le sud-est du pays, d'abord annoncé comme une énorme catastrophe, devrait s'avérer beaucoup moins tragique que prévu : aucun mort, ou 7 au maximum et 11 disparus, selon différentes versions de divers officiels. Alors que l'on parlait il y a quelques heures encore d'une centaine de maisons ensevelies et de centaines de morts ou disparus.

Avec notre correspondant à Mexico, Patrick John Buffe

Dans l’Etat de Oaxaca, si l’aide n’est toujours pas arrivée dans la bourgade victime d’un glissement de terrain, les autorités ont revu à la baisse l’importance des dégâts et le nombre des victimes. Au lieu d’une centaine de maisons ensevelies sous la boue et de centaines de morts victimes de l’éboulement, il n’y aurait pour l’instant que onze disparus et une dizaine d’habitations endommagées ou ensevelies.

Un premier contingent d’une trentaine de soldats a finalement réussi à se rendre dans la zone sinistrée. Selon les militaires, Santa Maria Tlahuitoltepec a subi d’importants dégâts. Mais la situation serait moins grave que celle annoncée dans un premier temps. D’où un bilan des victimes revu à la baisse par les autorités.

Les secours tardent à arriver

Quoi qu’il en soit, les habitants de cette petite ville ont besoin de l’aide urgente des sauveteurs pour rechercher les éventuels survivants qui peuvent se trouver dans la boue ou sous les décombres de leurs maisons.

Mais les secours tardent à arriver. Non seulement ils doivent accomplir au moins six heures de route pour rejoindre cette localité perchée dans la montagne à 2 300 mètres d’altitude, mais en plus, les pluies ont rendu impraticables les voies de communications coupées par des éboulements.

Et comble de malchance, le seul pont permettant d’accéder à cette zone est sur le point de s’écrouler. Ce qui empêche le passage des véhicules et l’acheminement de l’aide. Enfin, durant toute la journée de mardi, il a été impossible aux hélicoptères de se rendre dans cette communauté indigène en raison des pluies incessantes et du brouillard qui rendait nulle la visibilité.

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