Brésil : fusillade et prise d’otages au petit matin à Rio de Janeiro

Tôt ce samedi 21 août 2010 au matin, des tirs ont retenti à Rio de Janeiro au Brésil dans le quartier chic de Sao Conrado. Une rencontre entre les forces de police et un groupe d’hommes a mal tourné. Après la fusillade, les malfaiteurs ont pris en otage le personnel et les clients d’un hôtel de luxe situé sur le bord de la plage qui accueillait en cette haute saison touristique près de 500 personnes. Ils ont finalement été libérés après plus de deux heures de détention suite à une intervention de la police qui a fait un mort.

Avec notre correspondant à Sao Paulo, Martin Bernard

Scène de terreur face à la plage, fusillade en plein jour et prise d’otages dans un hôtel de luxe à Rio de Janeiro au Brésil.

La fusillade a éclaté, samedi 21 août 2010 au matin, lorsque des dizaines d'hommes armés, qui revenaient d’une fête dans une favela voisine, ont croisé une patrouille de police. Et au petit matin, la ville a été réveillée par un échange de tirs nourris occasionnant alors des scènes de panique dans l’un des quartiers les plus chics de Rio. Une femme qui sortait d’un taxi a été tuée sur le coup par une balle perdue.

Plus de deux heures d’angoisse

Une quinzaine d’hommes sont ensuite entrés dans l’hôtel Intercontinental, tout proche d’une favela, et ont pris en otage une trentaine de personnes rassemblées dans la cuisine. Plus de 500 personnes se sont alors barricadées dans leurs chambres d’hôtel pendant plus de deux heures d’angoisse, avant que la police ne parvienne à négocier la libération des otages.

Parmi les occupants de l’hôtel, il y avait des étrangers qui venaient profiter de l’une des plus belles plages de Rio et du shopping de luxe dans le quartier, mais aussi des athlètes qui s’apprêtent à courir le semi-marathon de ce week-end et des dentistes en congrès.

Il faut dire que l’hôtel Intercontinental abrite souvent de grands événements internationaux, comme le Forum économique mondial version Amérique Latine, en présence du président brésilien Lula.

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