L'Equateur va renégocier 33 contrats avec les multinationales pétrolières

L'Equateur va renégocier ses contrats pétroliers le liant aux multinationales pétrolières en commençant par la compagnie hispano-argentine Repsol-YPF et la Chilienne Enap. C'est ce qu' a annoncé le ministre des Ressources non renouvelables, Wilson Pastor, le 17 août 2010. Trente-trois contrats d'extraction seront ainsi transformés en contrats de prestation de service. Auparavant les compagnies étrangères avaient des contrats d'extraction, et étaient à ce titre propriétaires du brut extrait.

Les compagnies pétrolières continueront d'exploiter le pétrole équatorien, mais elles n'en seront plus propriétaires. Voilà la grande nouveauté qui nécessite la renégociation des contrats des 33 compagnies pétrolières présentes sur le territoire équatorien.

Le mois dernier, l'entrée en vigueur d'une réforme législative a fait de l'Etat le propriétaire unique de la production de brut du pays, une production qui dépasse aujourd'hui les 470 000 barils par jour.

Une tarification unique sera aussi imposée par Quito aux multinationales afin « de sauvegarder entre 80 et 90% » de la rente pétrolière, à savoir les bénéfices tirés de la vente du pétrole.

Après le Venezuela ou encore la Bolivie, c'est donc l'Equateur qui décide de reprendre en main les richesses issues de ses sous-sols. Des versions préliminaires des nouveaux contrats ont déjà été transmises aux entreprises.

Les négociations, qui commenceront la semaine prochaine, devront être achevées dès le mois de novembre pour les plus importantes, et en janvier 2011 pour les autres.

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