Avec notre correspondante à Santiago, Claire Martin
Aucun contact n’a jusqu’ici pu être établi avec les 34 mineurs prisonniers dans un puits de la mine San José. Une mine d’or et de cuivre, de taille moyenne à 45 km de Copiapo, au nord du Chili. Les secours ont beaucoup de mal à avancer dans le puits en forme de zig-zag. L’effondrement de terrain aurait eu lieu à 300 mètres sous terre.
Selon la préfète de la région, Ximena Matas, il se pourrait que les mineurs aient réussi à atteindre un abri dans la mine, construit à 600 mètres de profondeur. Il serait pourvu d’aliments non périssables, d’oxygène et de couvertures. L’entreprise San Esteban, propriétaire de la mine, est au cœur de la polémique. Elle a donné l’alerte six heures après l’effondrement de terrain.
Le syndicat des mineurs l’accuse de ne pas respecter les normes de sécurité. Selon lui, avant cet accident, la mine aurait fait déjà trois morts et plusieurs blessés. Cet accident révèle le manque d’inspection de ces mines de taille moyenne, également le manque de personnel de secours spécialisé. Les familles des mineurs réclament la fermeture de la mine.