Avec notre correspondante à Washington, Donaig Le Du
La compagnie pétrolière, dont les cours en bourse ne cessent de chuter, et dont la seule évocation provoque la colère des Américains, a donc décidé de se ranger aux exigences du président des Etats-Unis.
La réunion de mercredi 16 juin 2010 à la Maison Blanche, une séance de travail de plus de quatre heures, à laquelle Barack Obama a participé -un quart d’heure au début et un quart d’heure à la fin-, a donc servi pour l’essentiel à mettre au point les détails du plan. BP avait donné son accord de principe en début de semaine, avant le message à la Nation du président américain.
Un fonds sous séquestre, de 20 milliards de dollars, géré par un administrateur indépendant, sera donc chargé d’indemniser les individus et les entreprises dont les ressources sont affectées par les conséquences de la marée noire. Les collectivités locales, les Etats et l’Etat fédéral continueront pour leur part à présenter leurs factures directement à BP, pour le nettoyage et la remise en état de la région du Golfe. BP annonce par ailleurs suspendre pour le restant de l’année le versement de dividendes à ses actionnaires. Une mesure destinée évidemment à tenter de calmer l’opinion publique.