Avec notre correspondant à Sao Paulo, Martin Bernard
« Le Brésil crie au secours », affirme le manifeste lancé par des personnalités comme le théologien Leonardo Boff, des artistes, comme le chanteur Chico Buarque et l’ancien ministre des Affaires étrangères de Lula, Celso Amorim.
Un texte extrêmement dur dirigé contre le président Jair Bolsonaro, alors que le nombre de victimes repart à la hausse, un an après le début de la pandémie.
Le texte le rend responsable de « l’effondrement du système sanitaire », l’accuse de « négligence envers la vaccination et envers les mesures de prévention les plus élémentaires », et « d’encourager les attroupements, au mépris de toutes les mesures de quarantaine ».
Autant d’éléments qui « mettent en danger », poursuit le texte, « les pays voisins et l’humanité tout entière ».
Le manifeste, qui utilise à trois reprises le terme « génocidaire », a recueilli 15 000 signatures ce week-end, et appelle de toute urgence le Tribunal pénal international (TPI) à condamner la politique du gouvernement Bolsonaro.
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