Avec notre correspondant à Sao Paulo, Martin Bernard
C’est Joao Doria qui a tiré le premier. Lundi, le gouverneur de Sao Paulo, le plus grand État du Brésil, a assuré que le vaccin du fabricant chinois Sinovac serait disponible le 25 janvier, une date qui coïncide avec « l’anniversaire de Sao Paulo ». Problème, toutes les études scientifiques concernant ce vaccin n’ont pas encore été conclues, et il doit encore être approuvé par les autorités sanitaires brésiliennes.
Le gouvernement a répliqué ce mardi 8 décembre en affirmant que le programme de vaccination national sera lancé fin février, mais avec un autre vaccin, celui de l’Université d’Oxford et d’AstraZeneca. Jair Bolsonaro précise que tout vaccin sera disponible dès que son efficacité sera prouvée et qu'il aura le feu vert des autorités sanitaires.
Le délai normal est de 60 jours, rappelle le ministre de la Santé, mais certains voudraient déclencher une procédure d’urgence pour obtenir cette autorisation en trois jours et commencer à vacciner la population le plus vite possible, alors que le Covid-19 tue plus de 500 personnes par jour au Brésil.