C’est la première fois depuis l’élection de Jair Bolsonaro il y a deux ans que les Brésiliens retournent aux urnes. Et le moins que l’on puisse dire c’est que le camp du président n’a pas le vent en poupe.
D’après les enquêtes d’opinion, les partis qui soutiennent le dirigeant d’extrême droite sont crédités d’environ 20%. C’est à peu près le score que pourrait obtenir la gauche. Les Brésiliens, dans leur grande majorité, semble plébisciter les candidates de la droite dite « traditionnelle ». C’est le cas à Sao Paulo et à Rio de Janeiro. Deux villes qui ont été frappées par une série d’assassinats politiques en amont du scrutin. L’un des candidats a été touché par deux tirs de balle alors qu’il discutait sur les réseaux sociaux en direct avec ses électeurs. Ces violences sont évidemment un enjeu électoral important et jamais autant d’anciens militaires ne se sont présentés aux municipales.
Mais lorsqu’on demande aux Brésiliens quelle est leur préoccupation majeure, ils répondent : la santé. Ce qui n’est pas étonnant dans un pays ou plus de 160 000 personnes sont décédées du Covid-19.
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