À la Une: la poste américaine au cœur d’une nouvelle polémique aux États-Unis

Le directeur des services postaux des États-Unis compte mettre en place un plan d’économie, ce qui pourrait avoir une forte incidence sur le vote par correspondance, le 3 novembre prochain. C’est en tout cas l’avis des démocrates, précise USA Today. Ils estiment que l’actuel patron de la poste américaine, Louis DeJoy, républicain et grand donateur du parti conservateur, joue le jeu de Donald Trump, précise leNew York Times, puisqu’il cherche à mettre à mal le vote par correspondance qui pourrait s’avérer décisif dans l’élection présidentielle de novembre prochain.

Résultat : la démocrate Nancy Pelosi, qui n’est autre que la présidente de la Chambre des représentants, a décidé de convoquer ce riche homme d’affaires pour une audition le 24 août prochain. Et il n’y a pas que le Congrès qui s’inquiète puisque des juges fédéraux envisageraient également des suites juridiques si ce plan d’économie est mis en œuvre.

Selon le camp républicain et l’actuelle direction de l’USPS (United States Postal Service), la poste américaine est au plus mal financièrement non seulement à cause de la pandémie, mais aussi du fait d’une mauvaise gestion au cours de ces dernières années. Selon USA Today, le plan d’économies envisagé risque de ralentir la distribution du courrier. Pour preuve : vendredi dernier, le service postal a averti les responsables électoraux du pays que certains bulletins de vote par correspondance pourraient ne pas être livrés à temps pour être comptés, alors qu’en pleine période de pandémie, les Américains risquent de plébisciter cette méthode.

Ce plan est donc critiqué par l’opposition qui plus est parce qu’elle avait proposé il y a quelques mois une aide de vingt-cinq milliards de dollars pour les services postaux afin d’atténuer les effets de la pandémie qui frappe les États-Unis, aide qui avait été refusé par les républicains.

Des manifestations pour dénoncer le gouvernement prévues ce lundi en Argentine

Rendez-vous a été fixé à 16h pour des rassemblements qui devraient se tenir dans tout le pays, croit savoir La Nacion. C'est en tout cas ce que relaie l'appel lancé sur les réseaux sociaux sous le hashtag « 17ASalimosTodos », « le 17 août nous sortons tous ». Selon le quotidien, les organisateurs veulent dénoncer la réforme de la justice que souhaite mettre en œuvre le gouvernement, mais également l'inflation galopante, la crise économique, l'augmentation de l'insécurité et surtout le prolongement de la période de quarantaine à laquelle est soumise le pays depuis maintenant cent-cinquante jours.

L'opposition, qui est regroupée dans une coalition, a du mal à se positionner dans cette initiative citoyenne, détaille Clarin, même si, selon le quotidien, ce sont ses partisans qui ont lancé l'initiative sur les réseaux sociaux. Des marches qui devraient rassembler beaucoup de monde, anticipe Clarin.

La pandémie continue d’inquiéter au Venezuela

Si les chiffres restent relativement peu importants si on les compare aux pays voisins, le Venezuela compte désormais près de trente-quatre-mille personnes malades, dont mille-cent-quarante-huit de plus lors de ces vingt-quatre dernières heures. Des chiffres communiqués par Ultimas Noticias, quotidien proche du pouvoir, et qui sont loin de la réalité, selon de nombreux experts.

Ce dimanche 16 août, le président Nicolas Maduro a rappelé à ses concitoyens qu'une période dite de « quarantaine radicale » débutait ce lundi et pour les sept prochains jours, préciseEl Universal. Le Venezuela a adopté un système unique dit « sept plus sept » qui se traduit par sept jours de quarantaine stricte, suivis de sept jours d'assouplissement. Enfin hier, deux-cent-trente médecins cubains sont arrivés à Caracas, nous apprend le quotidien costaricien El Pais. Des médecins qui s'ajoutent au déjà important contingent de médecins cubains sur place.

Evo Morales, qui vient de perdre sa sœur, face à une nouvelle affaire ?

La sœur de l'ancien président Evo Morales est décédée des suites du Covid-19. Esther Morales, qui était âgée de soixante-dix ans, et qu'Evo Morales considérait un peu comme sa mère, est décédée ce dimanche matin des suites du Covid-19, précise El Comercio. Selon El Deber qui a eu accès à son acte de décès, elle n'aurait pas bénéficié de l'assistance respiratoire qui aurait pu la maintenir en vie. L'ancien président bolivien, en exil en Argentine, n'a pas pu lui rendre visite comme il l'a déploré sur les réseaux sociaux, détaille El Comercio.

Evo Morales risque par ailleurs de devoir faire face à une nouvelle affaire puisqu'on lui prête une liaison avec une jeune fille âgée aujourd’hui de dix-neuf ans, mais qu'il aurait commencé à fréquenter lorsqu'elle avait quatorze ans, selon Los Tiempos. Si les faits sont avérés, Evo Morales pourrait même être poursuivi pour viol, ce qui pourrait lui valoir une condamnation pouvant aller jusqu'à quinze ans de prison, selon le quotidien.

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