Avec notre correspondante à New York, Loubna Anaki
Au pied du Mont Rushmore, Donald Trump s’est une nouvelle fois attaqué au mouvement réclamant le retrait des symboles confédérés, jugés racistes. « Aucun mouvement qui cherche à démanteler notre cher héritage ne peut avoir, en son cœur, un amour pour les États-Unis. L’idéologie radicale qui attaque notre pays avance sous couvert de justice sociale, mais en réalité, elle détruira la justice et la société ».
Le président américain a annoncé la création d’un parc où seront exposés « les statues des plus grands américains à avoir jamais vécu ». Il promet une Amérique plus forte que jamais : « Nous allons dire la vérité telle qu'elle est, sans nous excuser : les États-Unis d'Amérique sont le pays le plus juste et le plus exceptionnel ayant jamais existé sur la Terre. »
7 500 personnes sans distanciation sociale
Le discours a été suivi par un spectacle de feux d’artifices de 25 minutes. Un événement qui n'a pas fait pas l’unanimité, d’abord en raison des risques sanitaires. 7 500 personnes étaient présentes, très peu portaient des masques et il n'y avait aucune distanciation sociale.
Le choix du Mont Rushmore a également provoqué la colère des Amérindiens pour qui cette sculpture est une profanation de leurs terres sacrées. Malgré la controverse, Donald Trump présidera aujourd’hui un autre événement pour la fête nationale à Washington. Le président américain a promis de défendre les monuments et l’héritage américains.
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Pas un mot sur l’épidémie de coronavirus alors que les États-Unis ont enregistré vendredi 57 683 nouvelles infections, selon le comptage de l'université Johns Hopkins, un niveau record depuis le début de la pandémie, à part pour remercier « tous ceux qui sont en première ligne pour battre le virus ».