De notre correspondant à San Francisco,
« Tout le monde a compris que le virus vient de Chine, mais j’ai décidé de ne plus en faire toute une histoire », a expliqué Donald Trump sur Fox News le mardi 24 mars, tout en assurant ne pas regretter d’avoir utilisé cette expression.
Le président s’est même fendu de deux tweets pour appeler au calme: « Il est très important de protéger notre communauté asiatique américaine, écrit-il. Ce n’est en aucune manière leur faute, ils travaillent avec nous pour nous en débarrasser ». Un usage du « ils » et du « nous » très excluant, qui lui a été largement reproché sur les réseaux sociaux.
En tout cas, si depuis mardi Donald Trump appelle le virus par son nom, son chef de la diplomatie, lui, continue de le qualifier de « virus de Wuhan », provoquant la colère des autorités chinoises et l’embarras sur la scène internationale.
Mercredi 25 mars, après la visioconférence des ministres des Affaires étrangères du G7, impossible de rédiger un communiqué final commun en raison de l’insistance de Mike Pompeo d’y inscrire l’expression « virus de Wuhan ». Ce à quoi se refusent tous les autres membres du G7.