Les photos diffusées après les faits sont édifiantes. Un homme masqué se tient à seulement quelques mètres de Juan Guaido, dans une grande artère de Barquisimeto. Vêtu de noir, l’homme tient dans ses mains un pistolet qu’il pointe en direction du chef de l’opposition. Des tirs résonnent. Juan Guaido est indemne, mais un garçon de 16 ans a été touché à la jambe. Une scène qui a suivi les échauffourées qui ont opposé partisans du régime aux manifestants qui ont également occasionnés des blessés.
Mais malgré la peur instillée, Juan Guaido reste ferme. « La dictature aurait très bien pu m’assassiner aujourd’hui. Ils nous ont tiré dessus, ils ont utilisé des armes à feu juste à côté de nous. Ils m’ont visé. Mais cela ne nous fera pas reculer. Ni ça, ni les persécutions contre ma famille, ni les arrestations, ni la chasse à l'homme politique. Notre seule limite est physique. Mais nous avons déjà mis notre vie au service de cette cause. C’est pourquoi il est nécessaire de nous unir véritablement. »
Après cet épisode qui aurait pu se terminer de manière plus dramatique, Juan Guaido a annoncé de prochaines mesures pour protéger les manifestants et les journalistes régulièrement attaqués lors des manifestations. Juan Guaido, en perte de vitesse, tente par ailleurs de remobiliser un mouvement de protestation, d’où cet appel à l’unité.