Amy Klobuchar avait déjà terminé à la cinquième place dans l’Iowa avec un peu plus de 12% des voix. Elle aura été la candidate surprise dans l’État du New Hampshire, celle que personne n’attendait, en se hissant à la troisième place dans cet Etat de la côte Est des États-Unis.
Pourtant Amy Klobuchar n’avait pas hésité à prendre les devants pour déclarer sa candidature pour la primaire démocrate. C’était le 10 février 2019, soit il y a tout juste plus d’un an. La sénatrice du Minnesota, en poste depuis 2007, qui se présente comme une centriste, n’hésite pas à rappeler que tout au long de sa carrière au Capitole, elle a été à même de négocier avec ses adversaires politiques, les républicains.
Une alternative pour les modérés
Amy Klobuchar se présente comme une alternative pour le courant modéré. C’est-à-dire le courant de Joe Biden, l’ancien vice-président de Barack Obama, et celui de Pete Buttigieg, le vainqueur surprise du Caucus de l’Iowa. Autant dire que la tâche est compliquée pour elle.
Mais celle qui est née à Plymouth, une banlieue de Minneapolis, il y a 59 ans, au sein d’une famille émigrée de Slovénie, est considérée comme une battante. Dans le New Hampshire, elle a multiplié les déplacements et les rencontres, parvenant même à lever 4 millions de dollars en trois jours.
Et même si Amy Klobuchar ne bénéficie que de 5% de soutien dans les enquêtes au niveau national, Joe Biden, la tête d’affiche des centristes, commence à s’en méfier, une preuve de plus s'il en fallait qu'Amy Klobuchar a bien sa place parmi les candidats à la primaire démocrate.
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