Des annonces contradictoires ont été faites ce jeudi 21 février au matin concernant le sort des sept otages français enlevés au Cameroun. Mais le ministère français des Affaires étrangères a finalement démenti formellement la libération des Français.
Tout a commencé avec un officier supérieur de l'armée camerounaise. Ce dernier a déclaré à l'Agence France Presse que les Français avaient été localisés dans la localité de Dikwa, dans l'Etat de Borno dans le nord du Nigeria. Ils étaient, selon lui, « sains et saufs », abandonnés dans une maison de Dikwa et les autorités nigérianes étaient sur le point de les remettre aux autorités camerounaises à Kousseri, une ville de l'extrême nord du Cameroun.
Cette information avait été relayée par le ministre français délégué aux Anciens combattants, Kader Arif. Puis, ce dernier est revenu sur ses propos en expliquant qu'il n'avait fait que reprendre « des informations transmises par voie de presse ». Les autorités camerounaises n'ont jamais confirmé ces informations. Le ministre de la Communication, Issa Tchiroma Bakary, les a même démenties. L'armée nigériane avait clairement indiqué qu'elles étaient fausses.
Alain Marsaud, député UMP des Français de l'étranger qui est cité par l'agence Reuters, dit pourtant avoir obtenu une confirmation de l'information via ses contacts au Cameroun. Que s'est-il donc effectivement passé sur le terrain ? Quelque chose est-il en train de se préparer ? Il faudra attendre encore un peu avant d'y voir plus clair sur le sort des otages français enlevés au Cameroun.