Mort de George Floyd: de nombreuses voix indignées s’élèvent en Afrique

Sur le continent africain, comme partout dans le monde, les réactions se multiplient après la mort, aux États-Unis, d’un homme noir étouffé lors de violences policières à Minneapolis, la semaine dernière.

Première à réagir, l’Union africaine (UA), dès vendredi dernier, s’est insurgée contre les conditions du décès de George Floyd. Dans un communiqué, le président de la Commission de l’UA, Moussa Faki Mahamat, a condamné fermement ce « meurtre » et exhorté les autorités américaines à intensifier leurs efforts pour éliminer toutes formes de discrimination raciale ou ethnique.

En Afrique du Sud, le parti au pouvoir, l’ANC, appelle les autorités américaines a trouvé une solution à ce qu’il qualifie « d’impasse raciale » dans le pays. Au Zimbabwe, l'ambassadeur américain à Harare a été convoqué pour s’expliquer. En Afrique de l’ouest, l’Organisation guinéenne des droits de l’homme s’inquiète de ce crime à connotation raciste, mais également de la réaction du président américain appelant à plus de fermeté face aux manifestations.

Des protestations ont également eu lieu dans le milieu du sport. Lors d’un match de football, dimanche 31 mai, l’international marocain Achraf Hakimi arborait un maillot sur lequel était écrit « Justice pour George Floyd ». Le joueur nigérian Anthony Ujah, le Sénégalais Sadio Mané et l’Égyptien Mohamed Salah ont également protesté, mettant un genou à terre avant leur match. Un geste devenu le symbole aux États-Unis de la protestation contre les violences policières dont sont victimes les afro-américains.

Pour Abdoul Gadiry Diallo, président de l’Organisation guinéenne des droits de l’homme cet incident est tout simplement choquant.


■ L’ancien président du Bénin Nicéphore Soglo dénonce la situation des Noirs aux États-Unis

Au nom du Forum des anciens chefs d’État et de gouvernement d’Afrique, forum créé en 2006 à Maputo sous le haut patronage de Nelson Mandela, l'ancien président du Bénin, Nicéphore Soglo a lu, ce lundi 1er juin devant la presse, la déclaration suivante :

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