Dans un communiqué diffusé à l'occasion de la fête nationale, l'opposant Maurice Kamto, qui se présente toujours comme le président élu du pays, dénonce la cacophonie au sommet de l'État autour de la décision d'annuler les cérémonies du 20 mai. L'opposant s'interroge aussi sur le sens à donner à l'unité nationale, quand dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest. « Les citoyens sont brutalisés, violentés et jetés en prison », écrit-il. Une unité aujourd'hui en péril, selon Maurice Kamto.