C'est environ un tiers du budget tunisien qui dépendra cette année des financements extérieurs, selon les chiffres annoncés par le Premier ministre tunisien.
Tunis tablait en début d'année sur un apport extérieur de 2 milliards et demi d'euros. Mais elle a dû doubler cette prévision en raison de l'arrêt de son économie due à la pandémie. Le Premier ministre, Elyes Farkhfakh tente donc de convaincre les partenaires de son pays de lui venir en aide : « Nous sommes en train de voir quelles sont les sources de financement en interne, soit à l'échelle internationale et jusque là, nous sommes avec nos partenaires, que ce soit les institutions financières internationales ou en bilatérales, nous sommes en contact direct pour voir ce qu'il est possible d'envisae vision claire et j'espère que cela clarifiera les choses partout dans le monde ».
Très dépendante de la conjoncture européenne, la Tunisie va connaître cette année une récession importante, peut-être même la plus grave depuis son indépendance, prédisent les experts. Avec des secteurs comme le tourisme complètement sinistré et un taux de chômage qui dépasse les 15%.
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