Avec notre correspondant à Brazzaville, Loïcia Martial
À Brazzaville, une affiche en couleur placardée sur la porte principale en baie vitrée du ministère de la Santé sensibilise les usagers sur les symptômes du coronavirus et les premières dispositions à prendre en cas d’apparition de ces symptômes. On trouve la même affiche dans les structures hospitalières et dans bien d’autres établissements publics.
Dans les aéroports, la température des passagers à l’arrivée est systématiquement prélevée. Au Beach, le port fluvial de Brazzaville, les passagers sont soumis à une séance de nettoyage des mains par des agents de santé qui portent des masques.
► À lire aussi : Coronavirus: comment l'Union africaine y fait face
Le Congo-Brazzaville prend toutes ces dispositions parce qu’il est exposé au risque de contamination au coronavirus comme les autres pays de la planète, selon le docteur Jean-Vivien Mombouli, directeur général du Laboratoire national de santé publique (LNSP).
« Il y a des activités de surveillance de prise de température, des activités de prise de contact des voyageurs pour qu’il y ait un suivi à distance par téléphone, explique-t-il. Le gouvernement a pris une circulaire pour qu’on puisse organiser la mise en quarantaine des suspects venant de Chine. Nous avons décidé de ne pas mettre tout le monde en quarantaine ».
Le Congo-Brazzaville n’a pas encore enregistré de cas, ni suspect, ni confirmé. Au cas où, le pays dispose d’un centre de mise en quarantaine dans la commune de Kintélé, au nord de Brazzaville.