Depuis l'annonce, le 12 décembre, du début de la « bataille décisive » à Tripoli, les forces de Khalifa Haftar progressent dans la capitale. Un ultimatum a été donné aux milices de Misrata, fidèle au gouvernement d'union national (GNA). Elles doivent quitter Tripoli avant dimanche soir.
Mais les deux camps opposés continuent à y envoyer des renforts. Devant cette situation, Fayez al-Sarraj, le chef du GNA, a adressé ce vendredi 20 décembre une demande de soutien aux responsables de cinq pays « amis », écrit-il, avec qui il a signé des accords sécuritaire : Turquie, Algérie, Italie, États-Unis et Royaume-Uni. « Nous savons que ces pays ne feront rien, mais ils ne pourront pas nous reprocher une intervention d'Ankara », indique un proche de Fayez al-Sarraj.
Le président turc prêt à l'envoi de troupes en Libye
Ankara soutient les milices fidèles au GNA avec des livraisons d'armes et des munitions. Mais le président turc s'est dit récemment prêt à l'envoi des troupes. Une déclaration qui agace les soutiens de Khalifa Haftar : « Nous n'autorisons personne à contrôler la Libye, c'est une question qui relève de notre sécurité », a déjà répété plusieurs fois, Sissi, le président égyptien.
Moscou fait part de « sa profonde inquiétude ». Quant à l'ONU, elle regrette l'ingérence étrangère croissante en Libye et appelle à un retour au processus politique.