Plusieurs ministres des trois pays étaient présents au siège de la Cédéao avec le commissaire au commerce de la communauté ouest-africaine. Marcellin Laourou était un des membres de la délégation derrière trois ministres du Bénin. Cet inspecteur des douanes est chef de service d'intervention rapide. Il sera donc en première ligne sur la mise en place des contrôles et évaluations de l’opération décidée ce jeudi lors de ce premier comité tripartite.
« Il y a des problèmes juridiques, il y a des problèmes techniques que nous essayons quand même de surmonter. Mais ce qui est sûr, on va trouver une solution parce qu’on le veuille ou non, nos populations, que ce soient celles du Niger, du Bénin ou du Nigeria, nous sommes tous des frères », explique Marcellin Laourou.
Harmoniser les méthodes de travail
Douanes, services de l'immigration, services de renseignement ainsi que les forces armées terrestres et les marines, au-delà des problèmes linguistiques entre anglophones et francophones, ce sont aussi sur des cultures et méthodes de travail sur lesquels vont devoir s'harmoniser ces agents tripartites.
Pourtant, le ministre des Affaires étrangères du Nigeria, Geoffrey Onyeama, est loin d'être inquiet : « C'est clair que la volonté est là des trois côtés. Dès qu'ils assurent le 25, 26 novembre qu’ils sont sur la même page, je crois qu'à ce moment-là, il n'y aura plus de raison pour la fermeture de la frontière ».