Toussaint: problèmes et enjeux des funérailles à Madagascar, en RDC et au Bénin

Depuis près de mille ans, les chrétiens célèbrent les fidèles défunts le 2 novembre de chaque année. Un jour communément appelé fête des morts et qui, petit à petit, se retrouve célébré le 1er novembre, jour de la Toussaint. L'occasion pour RFI d'illustrer cette fête avec des exemples de différentes pratiques en relation avec la mort en Afrique.

♦ Madagascar : le mpanandro, personnage central dans funérailles

Le mpanandro ou astrologue en français est un personnage central dans toutes les cérémonies malgaches liées à la mort. Pays aujourd’hui majoritairement chrétien et musulman, la culture traditionnelle reste bien présente sur la Grande Ile. Dans chaque ville et village se trouve cet homme que les familles consultent pour fixer les dates propices aux rites funéraires et assurer leur bon déroulement.

♦ RDC : le casse-tête de la morgue

En RDC, placer le corps d’un membre de sa famille à la morgue provinciale de Kinshasa est souvent un calvaire. La multiplicité d’intermédiaires et de frais officiels et officieux à payer est un casse-tête pour les familles quand elles doivent placer et récupérer les dépouilles.

♦ Bénin : le prix exorbitant des obsèques

Les funérailles en Afrique de l'Ouest coûtent parfois très chers aux proches. Car quelque soit le milieu social, chacun veut un bel enterrement et une grande réception. Dans le sud du Bénin, la famille Miassi prépare pour ce week-end les obsèques de mamie Jeanne, 85 ans, commerçante et surtout gardienne des us et coutumes de la famille, décédée le 24 septembre 2019. Elle sera inhumée samedi à Akodéha, dans le Mono.

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