L'Union africaine invite les acteurs politiques à « privilégier le dialogue et la concertation ». Moussa Faki Mahamat, le président de la commission de l'Union africaine demande à la classe politique bissau-guinéenne, de respecter la feuille de route de la Cédéao, notamment le maintien d'Aristides Gomes dans ses fonctions.
Même message de fermeté exprimé par l'Union européenne, qui dénonce une « tentative illégale de démettre le Premier ministre et son gouvernement ».
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L'UE rappelle que le gouvernement d'Aristides Gomes a été récemment approuvé par la majorité parlementaire : ce gouvernement, souligne l'UE, « est l'unique et légitime pouvoir exécutif en Guinée-Bissau ».
Les réactions sont unanimes. La CPLP, la Communauté des pays de langue portugaise, Antonio Guterres, le secrétaire général de l'ONU, ont également exprimé leurs préoccupations suite à la destitution du gouvernement.
Quant à la Cédéao, elle va envoyer sa mission de médiation samedi, afin de veiller à l'application de sa feuille route.
À noter enfin que l'armée reste en retrait de ces débats : le chef d'état- major, le général Biagué Nam Tam, a assuré à la presse que l'armée ne s'immiscera pas dans la vie politique.
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