Le discret « Groupe national de contact », qui travaille depuis février au maintien du dialogue entre les acteurs politiques, a jugé « nécessaire » de publier son tout premier communiqué vendredi : il demande au président de la République d'« engager davantage le gouvernement (…) » pour « calmer le jeu politique actuel » et aux leaders politiques de privilégier « les actions revendicatives non violentes » pour faire baisser les « tensions politiques et sociales ».
Le barreau de Guinée déplore quant à lui un « déclenchement infernal et inacceptable de violences dans un pays dont les équilibres politiques et communautaires » sont encore « fragiles et précaires ».
Human Rights Watch donne également de la voix pour demander au gouvernement de « mettre fin à la répression contre ceux qui s’opposent à une nouvelle Constitution », rappelant que « les manifestations de rue sont de fait interdites depuis un an ». Ce que conteste formellement le ministre de l’Administration du territoire, le général Bouréma Condé.
À la suite des principales ambassades occidentales à Conakry, « le président de la Commission de l'Union africaine, Moussa Faki Mahamat » affirme suivre « avec une grande préoccupation » les derniers développements en Guinée.
Tandis que dans une vidéo publiée sur sa page Facebook, l'artiste ivoirien Tiken Jah Fakoly réaffirme en musique son opposition à un éventuel troisième mandat du président Alpha Condé.