La Commission électorale (Céni) avait demandé 42 milliards d’ariary (10,3 millions d’euros) à l’État pour organiser ces nouvelles élections.
Elle devra se contenter de 28 milliards d’ariary dont sept qui iront directement aux ministères participant à la préparation des scrutins.
Mercredi, la veille de l’ouverture du dépôt des candidatures, Thierry Rakotonarivo, vice-président de la Céni, a lancé un message d’alerte au gouvernement : sans moyen financier débloqué, difficile de faire fonctionner la machine !
Le signal semble avoir été entendu : mercredi matin, le Premier ministre a signé les actes réglementaires pour créditer le compte de la Céni.
Toutefois, précise le numéro deux de l’institution, « nous attendons encore la signature d’arrêtés et de la lettre officielle pour pouvoir utiliser l’argent ».
Comment expédier les imprimés en province ?
L’absence de financement n’a cependant pas empêché les 114 bureaux de chefs-lieux de district d’accueillir mercredi les premiers candidats.
Si les questions financières semblent donc en passe d’être réglées, c'est désormais l’impression des imprimés sensibles qui inquiètent.
« Bulletins uniques, feuilles de dépouillement, PV… Il faut au moins sept conteneurs de papier journal pour sortir tous ces documents », indique le vice-président de la Commission électorale.
Du matériel trop lourd à faire venir par avion, alors que le délai est trop court - 41 jours - pour le faire parvenir par bateau.
« L’Imprimerie nationale va devoir trouver des solutions très rapidement, insiste le représentant de la Céni, si l’on ne veut pas que cela compromette la tenue de ces élections ».
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