Abdalla Hamdok, un économiste, a été investi Premier ministre mercredi dernier après la signature de l'accord entre militaires et leaders de la contestation. L’annonce d’un nouveau gouvernement est prévue ce mercredi le 28 août.
Les leaders de la contestation doivent remettre ce matin la liste de leur candidat au Premier ministre. Ce seront tous des technocrates, qui peuvent appartenir à un parti politique mais ne peuvent en aucun cas le représenter.
Abdalla Hamdok aura ensuite 48 heures pour choisir. Il a toutefois précisé qu'il se réserve le droit de choisir ses ministres en dehors de cette liste de l'opposition. En revanche, il devra accepter le choix des militaires pour ce qui est des deux postes clés, de l'Intérieur et de la Défense.
Critiques
Avant même sa formation, ce nouveau gouvernement fait déjà l’objet de critiques. Les groupes rebelles du Darfour, du Nil Bleu et du Kordofan – qui font partie de la coalition d’opposition, mais qui ont refusé de signer l'accord du 17 août – ne seront pas représentés dans ce gouvernement, ce qu'ils dénoncent. Ils indiquent qu’ils s’y opposeront, mais de manière pacifique.
Quant aux différents mouvements islamistes - qui n'ont jamais fait partie de la coalition d'opposition - ils dénoncent eux aussi le fait d'être tenus à l'écart de ce nouveau gouvernement.