Depuis plus de 48 heures, l’opposition tente d’unifier ses positions à Addis-Adeba. Des divergences importantes sont apparues cette semaine au sein de la coalition d’opposition, qui regroupe plus d’une trentaine de mouvements : partis politiques, société civile, mouvements armés, syndicats.
Des exigences sur le Darfour et les réfugiés
Les groupes armés du Darfour notamment ont rejeté l’accord de partage du pouvoir, soutenant que des questions clés n’ont pas été abordées, comme la paix au Darfour, la marginalisation de certaines populations et la question des réfugiés.
Ils veulent que ces questions soient incluses dans un accord avant la formation d’un gouvernement de transition. Pour d'autres membres de la coalition, l’urgence est à la mise sur pied d’un gouvernement civil dès que possible.
Plusieurs membres de la coalition ont également demandé à ce que l’équipe de négociations soit élargie aux petits mouvements afin de prendre en compte leurs exigences.
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Selon plusieurs sources, les différentes parties étaient sur le point de trouver un accord dimanche soir. Et les négociations avec le Conseil militaire à Khartoum pourraient reprendre en milieu de semaine.