Fini l'isolement au sein de l'opposition, place au collectif. Le Mouvement démocratique et social (MDS), le Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD) et 5 autres partis politiques entendent désormais travailler ensemble pour trouver une solution politique à la crise.
« Il n’y a aucun parti qui peut, à lui seul, trouver une issue réclamée par le peuple algérien qui veut en finir avec le régime actuel, explique Ramdane-Youssef Tazibt, dirigeant du Parti des travailleurs. Donc, chaque parti est conscient que l’enjeu est grand. »
Pour cette frange de l'opposition signataire de l'appel, la seule option possible est la transition démocratique. « On est pour le changement radical du système, on est pour la transition démocratique, pas pour la présidentielle, poursuit Ali Laskri, du Front des forces socialistes (FFS). C’est-à-dire qu’il y a une instance suppléante, et pourquoi pas par la suite un gouvernement de transition. On est pour la constituante pour aller par la suite à la présidentielle, aux législatives et locales. C’est un processus. Si on demande un changement du système, c’est pas pour pérenniser encore le système, le renforcer, le consolider. »
Pour ce qui est du dispositif détaillé, la réflexion se poursuit. L'opposition démocratique a donné rendez-vous aux adeptes de la transition le 26 juin prochain pour une concertation.