Le gouvernement de Tripoli a lancé trois attaques aériennes contre des positions des forces de Khalifa Haftar, sur le front sud de la ville. Les autorités assurent que les frappes ont atteint leurs cibles dans au moins deux des bombardements qui ont eu lieu à proximité de l’ancien aéroport international, objet de féroces combats.
Les attaques aériennes ne sont pas rares depuis le début du conflit le 4 avril et émanant des deux camps. Mais ces opérations se sont déroulées trois jours après l’arrivée de drones turcs sur la base militaire contrôlée par les unités loyales au gouvernement de Tripoli.
Ces drones sont-ils ceux utilisés lors des attaques ? Difficile à dire. Un habitant qui a été témoin d’une explosion évoque plutôt un avion traditionnel, sans être affirmatif. Khalifa Haftar a recours depuis le début à cette technologie, mais venue de Chine.
Quoi qu’il en soit, sur le terrain, les belligérants n’ont aucune intention de déposer les armes comme le demandent les pays voisins. Au contraire, les deux camps ont plus que jamais la certitude qu’il leur faut une victoire coûte que coûte.