Aux yeux de l’opinion publique, il est, comme Ali Haddad, l’un des symboles de la proximité entre le milieu des affaires et l’entourage de l’ancien président Abdelaziz Bouteflika.
Mahieddine Tahkout est à la tête de l’usine de montage automobile de Tiaret. Cette usine, qui avait été ouverte en 2016, faisait partie de la politique du gouvernement algérien pour développer l’industrie automobile dans le pays.
Ce dimanche, l’homme d’affaires a été entendu par un juge d’instruction du tribunal d’Alger dans le cadre d’une enquête qui concerne des questions foncières, de marchés publics et d’obtention de privilèges indus.
Mais Mahieddine Tahkout n’a pas comparu seul. Des ministres, des hauts cadres, mais surtout l’ancien Premier ministre Ahmed Ouyahia et l’ancien wali d’Alger Abdelkader Zoukh se sont, eux aussi, rendus au tribunal. Les deux hommes avaient déjà été convoqués il y a moins d’un mois, dans le cadre de l’enquête qui vise l’ancien leader du patronat, Ali Haddad.