Dans l'opposition, le Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP), l'ancien parti de Blaise Compaoré, exprime son inquiétude face à une « décision à connotation politique », selon les mots d'Achille Tapsoba, le vice-président du parti.
De son côté, le parti au pouvoir s’est réjoui de ce qu’il qualifie de « victoire d'étape » vers la vérité et la réconciliation nationale. Il ne s’agit pas d’une chasse aux sorcières, estime Bendi Ouoba, porte-parole du Mouvement du peuple pour le progrès (MPP).
Pour que l'extradition de François Compaoré soit effective, il faut qu'un décret soit signé par le gouvernement français. Lequel décret peut faire l'objet d'un recours devant le Conseil d'État.