Raoul Elenge a été accusé d’avoir recruté environ 200 personnes et créé plus de 10 postes de direction. Des actes qui, soutiennent les députés provinciaux, vont à l’encontre de la décision du président de la République suspendant tous les recrutements et autres mises en place dans les entreprises, services et établissements publics « jusqu’à nouvel ordre ».
Il est également accusé d’avoir déclaré que le bâtiment abritant le siège de la DGRK a coûté 2 millions de dollars américains, alors que les enquêtes de l’Assemblée provinciale évoquent plus tôt un montant d’environ 900 000 dollars américains.
D'autres procédures en cours
Plusieurs autres griefs sont retenus contre Raoul Elenge par les députés provinciaux. Des reproches notamment en rapport avec les taxations forfaitaires accordées à certaines sociétés moyennant, ajoutent les députés, rétribution mensuelle de commissions invisibles, au profit entre autres de certains dirigeants de cette régie financière.
Depuis vendredi dernier, le procureur général près la Cour de cassation a été également été saisi. D’autres procédures contre quelques autres dirigeants de la province de Kinshasa sont en cours. C’est le cas du directeur général du Fonds d’assainissement de Kinshasa (Fonak), Jean Claude Mwisa Monga, qui a été entendu. Une commission parlementaire est mise sur pied pour faire la lumière sur la gestion des fonds reçus notamment du gouvernement.