Publié le :
Au Burkina Faso, Djibrill Bassolé est toujours dans l'attente d'une évacuation sanitaire vers la France ou la Turquie. Accusé d'être l'un des cerveaux du putsch du 16 septembre 2015, l'ancien chef de la diplomatie burkinabé est atteint d'un cancer rare qu'il souhaite pouvoir aller soigner à l'étranger mercredi, René Bagoro, le ministre de la Justice a déclaré que la justice tardait à statuer sur cette demande en raison de la grève des avocats. Faux, rétorque William Bourdon, l'un des avocats du général Bassolé.