On attendait une annonce sur l’élection présidentielle du 4 juillet. Mais le chef d’état-major, Ahmed Gaïd Salah, a appelé au dialogue, au consensus et au compromis. Tout en répétant que le scrutin doit être maintenu, il estime que la base du dialogue, ce doit être les revendications populaires.
Un discours plus apaisé que celui de la semaine précédente où le chef d’état-major déclarait que la principale revendication des manifestants, celle qui demande le départ de tout le système, était dangereuse.
Seulement, ces déclarations ne clarifient pas la situation politique que vivra le pays dans les prochaines semaines.
Face au chef d’état-major, il y a d’un côté les partis politiques. En majorité, ils saluent l’appel au dialogue. Mais du côté des partis d’opposition, toutes tendances confondues, on demande l’instauration d’instances indépendantes de surveillance des élections.
De l’autre côté, il y a la rue, qui se prépare pour une nouvelle manifestation et rejette le scrutin ; certains demandent même le départ du chef d’état-major.